Le Burundi

Le Burundi

Langue : Le français est l’une des deux langues officielles du pays, mais n’est que très peu parlé. C’est une langue de l’élite utilisée surtout dans l’administration.

Capitale :

Bujumbura

Nombre d’habitants :

environ 10 millions

Langues officielles :

français, kirundi

Nombre de locuteurs du français :

environ 680 000 (moins de 7 % de la population)

Devise nationale :

« Unité, travail, progrès »

La Tunisie

La Tunisie

Langues : La langue officielle de la Tunisie est l’arabe littéral, cependant le français est également largement utilisé dans l’administration. On considère que la quasi-totalité de la population parle l’arabe tunisien (appelé Darija) et qu’une grande partie maîtrise l’arabe littéral (langue de l’enseignement et des médias). Le berbère est également parlé dans plusieurs régions, mais les chiffres sur le nombre de locuteurs réels sont contradictoires (entre 1 et 10 % de la population générale).

Capitale :

Tunis

Nombre d’habitants :

10 777 500

Nombre de locuteurs du français :

Le français est parlé par 6,36 millions de personnes, soit 63,6 % de la population. Suite à une politique d’arabisation dans les années 90, le nombre de locuteurs du français régresse, même si cette langue demeure un marqueur social important (langue de l’élite, d’une certaine bourgeoisie).

Devise nationale :

« Paix, travail, patrie »

Le Sénégal

Le Sénégal

Langue : Une trentaine de langues sont parlées au Sénégal. La langue officielle est le français. Le français est la langue de l’administration, de l’éducation, de la plupart des journaux, du monde des affaires et de l’essentiel de la littérature, pourtant il n’est parlé que par environ un quart de la population. La grande majorité de la population (environ 80 %) parle et comprend le wolof.
Les langues nationales sont le wolof, le pulaar, le diola, le soninké, le sérère et le malinké : ce sont des langues codifiées avec des orthographes officielles qui pourraient être introduites à l’école. Depuis peu de nouvelles langues ont été codifiées et sont  reconnues comme nationales mais ne pourraient pas être introduites à l’école. Ce sont le hassaniyya, la balante, le mancagne, le noon, le manjaque, l’onyan et le saafi. D’autres attendent encore d’être suffisamment étudiées et codifiées, ce sont le baïnouk, le badiaranké, le ndut, le jalonké, le bédik, le bambara, le coniagui, le bassari, le léhar, le palor, le bayotte, le papel, le malinké, le khassonké, le jaxanke et le ramme. D’autres langues plus rares peuvent encore être citées : le mlomp, le karne, le kwatay ou le cobiana.

Capitale :

Dakar

Nombre d’habitants :

12 900 000.

Environ 17 000 Français (en comptant les binationaux) vivent au Sénégal, la majorité à Dakar.

Nombre de locuteurs du français :

environ 3 100 000

Devise nationale :

« Un peuple, un but, une foi »

La Guadeloupe

La Guadeloupe

La Guadeloupe n’est pas un pays indépendant, mais un Département et une Région d’Outre Mer (DROM) de la France, situé dans la mer des Caraïbes.

La Guadeloupe étant un département français, le français est la seule langue officielle et la langue de scolarisation. Cependant la quasi-totalité de la population a pour langue maternelle le créole guadeloupéen.
Le créole guadeloupéen comme les autres créoles antillais (martiniquais, haïtien, saintois, guyanais) est né d’une situation bien particulière : celle de la colonisation aux Amériques et plus particulièrement du système des plantations où travaillaient les esclaves. En effet, issue d’un mélange entre lexique français du XVIIIe siècle (parfois régional) et structures syntaxiques d’origine africaine, c’est la langue qu’utilisaient les colons et les esclaves pour communiquer. Elle fut donc un facteur de cohésion sociale importante, en même temps qu’elle était l’expression de la domination esclavagiste. Cette origine ambivalente explique encore aujourd’hui les sentiments parfois contradictoires qu’elle suscite. Ainsi, au début du XXe siècle, la bourgeoisie noire rejette le créole qu’elle considère comme un français déformé, le signe d’un manque de culture. C’est ce qui explique que Maryse Condé, qui a grandi dans une famille de la bourgeoisie de Pointe-à-Pitre n’ait pas appris le créole (de même d’ailleurs qu’Aimé Césaire à la Martinique qui a été éduqué en français et n’a ainsi jamais non plus songé à écrire en créole).

Langue d’abord essentiellement orale, encore souvent qualifiée de patois, le créole est pourtant une langue à part entière, qui dispose depuis 1976 d’une graphie codifiée. Il existe également une littérature en langue créole et de nombreux débats ont eu lieu aux Antilles depuis les années 1980-1990 autour du choix de la langue d’écriture (créole ou français).
Autrefois, il existait une séparation assez nette entre le créole qui était la langue de la famille et des couches populaires et le français, langue de l’école et de l’élite. Mais aujourd’hui, on assiste à une expansion des deux langues. Tandis que le français a peu à peu gagné toutes les couches de la population (grâce à l’école mais aussi à la télévision et aux médias), le créole, lui, connaît une certaine revalorisation qui lui permet de gagner du terrain dans des milieux qui considéraient auparavant cette langue avec un certain mépris. Actuellement, on peut considérer que la quasi-totalité de la population est plus ou moins bilingue, avec une compréhension au moins passive de la deuxième langue. Les linguistes préfèrent souvent utiliser le terme de diglossie pour décrire ce phénomène de coexistence entre deux langues où les statuts et les fonctions des deux langues restent nettement distincts.
Notons que depuis 2001, le créole est officiellement reconnu comme une langue régionale susceptible d’être enseignée à l’école (auparavant, la France n’en reconnaissait que quatre (le basque, le breton, le catalan et l’occitan). Depuis, le nombre d’élèves apprenant le créole est en augmentation constante.
La grande proximité (au moins lexicale) entre le français et le créole ainsi que le développement du bilinguisme font que de plus en plus de locuteurs tendent à s’exprimer dans un continuum, c’est-à-dire une sorte de mélange des deux langues.

Préfecture :

Basse-Terre

Sous-préfecture :

Pointe-à-Pitre

Nombre d’habitants :

environ 450 000

Nombre de locuteurs du français :

Si la quasi-totalité de la population comprend au moins passivement le français, elle n’est véritablement la langue maternelle que de 1 à 2 % de la population et reste majoritairement une langue seconde, apprise à l’école.

Le Cameroun

Le Cameroun

Langues : Plus de 200 langues sont parlées au Cameroun. On peut citer l’ewondo, le douala, le bassa, le bakweri, le peul et sa variante le fulfulde, les langues bamiléké, le bulu ou le bamoun. Cette situation d’éclatement linguistique extrême rend parfois la communication entre les différents groupes difficile, d’où le recours au pidgin English (proche de celui du Nigeria), notamment pour les relations commerciales, mais surtout au français et à l’anglais, les deux langues officielles, héritées d’une double colonisation. À la différence d’autres pays d’Afrique subsaharienne, il n’existe pas de langue régionale dominante et le recours au français (dans une moindre mesure à l’anglais) permet de maintenir une certaine « neutralité ». Par ailleurs, si les anglophones se sentent parfois discriminés, officiellement au moins, le bilinguisme est vivement encouragé et le Cameroun fait partie à la fois de la Francophonie et du Commonwealth. Dans les villes, la jeunesse a également créé une forme d’argot complexe appelé camfranglais (mélange de français, d’anglais, de locutions dialectales camerounaises et de verlan).

Capitale :

Yaoundé (Plus grande ville : Douala)

Nombre d’habitants :

un peu plus de 20 000 000

Nombre de locuteurs du français :

On estime qu’environ 60 % de la population parle et comprend le français (donc environ 12 000 000 de personnes). À Douala, la capitale économique du pays, 99 % de la population parle le français.

Devise nationale :

« Paix, travail, patrie »

La Belgique

La belgique

Langues : le français, le néerlandais et l’allemand sont langues officielles. Mais il existe également de nombreuses langues régionales proches de ces langues.

Capitale :

Bruxelles

Nombre d’habitants :

11 071 000

Nombre de locuteurs du français :

environ 4 millions

Devise nationale :

« L’union fait la force »

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